SPORTRUF : Un partenariat national

porté par INRAE en collaboration avec Fédération Française des Trufficulteurs — financé par FranceAgriMer

Le projet SPORTRUF vise à étudier l’usage des spores dans la trufficulture — notamment l’ensemencement des truffières.
Il cherche à mieux connaître les pratiques des trufficulteurs (ensemencement, re-ensemencement, etc.) via une enquête nationale.
Il vise à comprendre le rôle des spores dans la reproduction sexuée des truffes, ce qui rejoint les questions posées dans l’article sur « l’énigmatique sexualité de la truffe ».
Il prévoit aussi des expérimentations techniques : par exemple tester l’ensemencement dans des truffières jeunes ou stériles, afin de voir l’impact sur la production ou la qualité.

Le déroulement

  • Une enquête nationale auprès des trufficulteurs pour recenser les pratiques (ensemencement, réensemencement, etc.).
  • Des expérimentations sur le terrain dans des truffières sélectionnées, pour tester des protocoles d’ensemencement (et potentiellement mesurer l’effet des spores, de leur maturité, de leur capacité de germination, etc.).
  • Une collaboration large : le projet implique plusieurs partenaires (INRAE, FFT, le Muséum national d’Histoire naturelle, le syndicat des pépiniéristes de plants truffiers) et plusieurs régions trufficoles françaises.

Le projet a débuté en novembre 2024 pour une durée de 42 mois.
Il couvre plusieurs espèces de truffes, pas uniquement la truffe noire

les enjeux

  • Comprendre l’impact des spores et de l’ensemencement peut permettre d’améliorer la production et la fiabilité des plantations truffières, ce qui est un enjeu majeur pour la filière.
  • Les techniques d’ensemencement sont encore peu uniformisées ; ce projet peut aider à formaliser des bonnes pratiques.
  • Cela entre aussi dans le cadre plus large de la résilience de la filière face aux changements climatiques, aux conditions de sol, aux stress hydriques, etc.
  • Pour les trufficulteurs, avoir des résultats issus d’une expérimentation nationale peut aider à prendre des décisions plus solides (plantation, réensemencement, choix de matériel, etc.).